Il était temps qu’on y arrive enfin.
Les filles sont crevées, tout le monde est à moitié malade (ca renifle pas mal si vous voyez ce que je veux dire) et les humeurs s’en ressentent…
A nous les grasses matinées, les longs câlins et les batailles de guilis qui s’éternisent dans le lit des parents (le mien donc), les petits dej à 11h, les journées en pyjama à préparer des gâteaux et regarder des films de Noël , les parties de Qui est-ce, les balades dans le quartier pour voir les maisons des voisins qui se sont un peu lâchés sur la déco de Noël d’extérieur, les cinés et les visites aux copains, les essayages des tenues pour le réveillon, juste pour être sûr qu’on sera les plus belles, les marrons grillés pour le goûter et les tartines de foie gras pour le dîner.
A moi aussi la course pour le cadeau qu’à tous les coups j’ai oublié d’acheter et l’emballage de ceux qui sont déjà au sous-sol, bien planqués.
A elles, l’impatience, le sourire jusqu’aux oreilles en voyant le nombre d’étoiles diminuer, signe plus qu’évident que le gros barbu ne saurait tarder…
Rien n’est programmé, tout se fera à l’envie et ce sera très bien comme ça.
J’avais, je crois, aussi hâte que mes filles, si ce n’est plus, d’y être enfin à ces vacances de Noël et je compte bien en profiter !